Les clubs italiens




Décembre 2012

JUVENTUS

La Juve passe pour la première fois depuis une petite dizaine d'années les fêtes de fin d'année au chaud. On a en effet beaucoup parlé des 94 points de l'année civile marqués par la Juve de Conte, plus fort que celle de Capello en 2005. Il y a aussi les huits points d'avance sur la Lazio, malgré deux défaites (Milan et Inter), les 39 buts marqués en Serie A (2.16 buts par match) et la défense de fer (11 buts, soit un match sur deux sans concéder de but.)

Mais la Juve de cette année est moins une histoire de mentalité que d'effectif. L'esprit n'est plus aussi combatif et déterminé que celui de l'an dernier, comme le prouvent les deux défaites subies en championnat et aussi le fait que l'équipe a souvent du mal à lancer ses matchs (elle a été 3 fois menée au score.) Le groupe se connait toutefois bien, il est pléthorique et comporte de très bons éléments qu'il est inutile de citer.

Outre ses joueurs, l'équipe profite également d'un championnat pas forcément médiocre (le dauphin a un ratio de 2 points marqués par match), mais malgré tout en retrait par rapport aux deux grands championnats, l'espagnol (2.35 points pour l'Atletico) et l'anglais (City, 2.14 points.) Elle profite surtout d'adversaires fragiles (4 défaites pour la Lazio, 5 pour l'Inter) et surtout irréguliers (l'Inter n'a marqué qu'un point en 3 matchs après sa belle victoire à Turin), quand la bande à Conte remportait 14 matchs sur 18.

La Juve a en fait trouvé une sorte de rythme de croisière avec des séries de 4 à 5 victoires de suite, avant une pause, qu'elle fût un nul (Fiorentina, 5e journée) ou une défaite (Inter, 11e journée.) Elle est également confiante en sa tactique en 3-5-2 qui a fait école depuis, notamment au Milan. Elle permet de proposer un bloc haut, qui étouffe l'adversaire et le prive de ballon et, curiosité, une fois ce bloc passé, les adversaires doivent gérer non pas deux mais trois défenseurs centraux. En effet, si Chiellini ou Barzagli montent intercepter le ballon, les deux autres coulissent, pendant que les milieux externes (Lichsteiner et Asamoah) reviennent pour fermer les espaces.

Ce système n'est pas infaillible car il est à la merci d'une blessure d'un des 3 centraux, d'où le recrutement de Lucio puis de Peluso. Sans trois véritables centraux, complémentaires de surcroît, Conte ne pourrait plus aligner de 3-5-2 et repasserait à un 4-3-3 abandonné depuis un an. Les milieux récupérateurs sont dans ce système très sollicités et Conte n'a toujours pas trouvé d'alternative à Marchisio et Vidal, un problème pour le milieu et l'attaque pour l'instant évité par la santé des deux joueurs (9 buts.) Mais quid du printemps quand ces derniers en seront déjà à une quarantaine de matchs joués, Champions League incluse? 

Les autres problèmes sont d'une part l'inamovibilité de Pirlo car Pogba est un bon récupérateur, ce que Pirlo n'est pas, mais pas un bon constructeur. De sorte qu'engagé pour soulager le champion du monde, le Français se retrouve de plus en plus à jouer en même temps que l'Italien ou encore à la place d'un des milieux relayeurs. D'autre part, comment ne pas évoquer les soucis en attaque? Certains attaquants déçoivent (Matri, 3 buts; Quagliarella, 6 buts) alors que d'autres réalisent une saison en demie-teinte (Vucinic, 4 buts.) Le milieu compense certes (21 buts sur 39), mais il faudra faire quelque chose, à moins, comme on l'a vu avec la sélection espagnole durant l'Euro, que la Juve démontre qu'on peut être aujourd'hui compétitif sans attaquant.

Bilan du 11 août au 22 décembre
26 matchs, 19 victoires, 2 défaites, 56 buts marqués (2,15 b/m), 17 buts encaissés (0,65 b/m.)

MILAN

Le Milan remonte péniblement la pente après trois mois assez difficiles qui n'ont même pas permis de rêver au titre puisqu'à la 18e journée, la bande à Allegri est à 17 points de la Juve, a encaissé 26 buts et perdu 7 fois, dont 4 fois à domicile. Pourtant, on aurait tort de conclure hâtivement à une saison ratée car dans l'ensemble, l'équipe ne s'en sort pas si mal pour une année de transition: qualification en Champions League et à seulement 8 points de la 3e place, qualificative pour la Coupe aux grandes oreilles. De plus, le calendrier jusqu'à mars est plutôt favorable (Siène, Sampdoria, Bologne, Parme) et devrait donc lui permettre d'engranger des points et de la confiance.

Cela lui permettra aussi de réfléchir à des nouveaux schémas tactiques, une fois Pato parti, considérant l'indisponibilité de De Jong au milieu et dans l'attente (inutile?) de renforts au mercato. La tactique actuelle en 4-3-3 ne fonctionne pas trop mal et a permis de prendre 17 points sur 20 avant le sévère revers à Rome (2-4.) Montolivo joue à la Pirlo en distribuant horizontalement de courts ballons et en servant de longues balles dans la verticale en direction des attaquants. Il est accompagné de Nocerino et Emanuelson, censés mettre du lien avec les trois attaquants mobiles qui ne rechignent pas à descendre rechercher le ballon, El-Shaarawy, Robinho et Boateng.

Les problèmes du Milan de cette saison sont néanmoins très nombreux et pas sûr qu'Allegri parvienne à les résoudre. On peut en dénombrer quatre:
- l'effectif, important en nombre, mais inapproprié (Nocerino en qualité de Marchisio?) ou en disgrâce (Flamini, Muntari); il ne reste plus alors qu'à faire jouer des vieux renards comme Ambrosini (35 ans);
- le lien entre les lignes, surtout entre le milieu et l'attaque, trop fragile; on a l'impression d'une équipe coupée en deux ou qui peine à se mettre entière en branle, malgré la volonté de bien faire;
- la défense, pas au niveau, comme on l'a vu face à la Roma; les deux titulaires, Yepes et Mexés, commettent beaucoup d'erreurs et pourtant, ils sont meilleurs qu'Antonini ou Bonera;
- enfin, l'absence de sérénité dans le groupe, notamment avec le retour aux affaires de Berlusconi, qui n'est pas sans mettre de pression sur Allegri pour obtenir de nouveau des résultats. Nul doute que la campagne européenne et la perspective d'une qualification l'an prochain pèseront au printemps quand il s'agira de conserver ou remercier l'entraîneur.

Les consolations existent malgré tout. D'abord, les ailiers sont très solides et Milan tient en De Sciglio un joueur de première classe. Ensuite, l'attaque est prometteuse, notamment parce que Boateng a été repositionné pour ne plus supporter le poids du numéro 10, et El-Shaarawy a déjà marqué 14 buts cette saison; enfin, le plus dur, à savoir digérer le départ des grands joueurs de la décennie précédente (Nesta, Seedorf, Inzaghi, Ibrahimovic..), semble être passé et l'heure est à la reconstruction. L'humeur s'améliore donc avec le temps, comme en témoignent les derniers résultats (Serie A: 6 victoires lors des 7 derniers matchs, 20 buts marqués, contre 14 lors des 11 premières journées.)

Bilan du 26 août au 22 décembre
26 matchs, 12 victoires, 9 défaites, 44 buts marqués (1,69 b/m), 32 buts encaissés (1,23 b/m.)

INTER

L'Inter de Stramaccioni a réalisé une première partie de saison mitigée, alternant le bon (6 victoires à l'extérieur de suite, contre Milan et la Juve notamment) et le moins bon (défaites face à Parme, Atalanta, nul face au Genoa), à l'image de la saison dernière. C'est peut-être le principal problème de cet Inter, à savoir son inconstance. C'est à la fois un avantage, vu que l'équipe ne laisse pas beaucoup de points échapper avec des matchs nuls (2), mais 5 défaites en 18 matchs (28% de chances de perdre un match), c'est malgré tout trop pour prétendre au titre.

Stramaccioni, 37 ans, a insufflé un vent nouveau à l'Inter, en termes de mentalité, de jeu et d'effectif et rien que cela est une réussite. Les joueurs savent en effet qu'ils ne constituent pas/plus le meilleur groupe, ce qui est un vrai moteur qui alimente un sentiment de revanche pour ceux qui ont connu l'Inter de Mourinho (Samuel, Zanetti, Cambiasso, Milito) et une volonté, pour les plus jeunes (Guarin, Ranocchia), de prouver qu'ils méritent la considération des spécialistes.

L'Inter évolue parfois en 3-5-2 avec Cassano et Milito en pointe, soutenus par un bloc de cinq joueurs, dont deux ailiers (Zanetti et Nagatomo) avancés, une position qui convient bien à Zanetti (39 ans) qui n'est plus contraint de remonter tout le terrain mais seulement la moitié. Au centre, on trouve deux titulaires indiscutables que sont Cambiasso et Gargano. Mais Stramaccioni apprécie aussi le 4-3-3 avec Palacio en plus en attaque, Zanetti reculé au côté de la paire centrale Ranocchia et Samuel, Juan Jesus bouclant l'aile droite. 

Le tout fonctionne assez convenablement, avec 30 buts marqués (1.66 but par match) et 19 encaissés (1 but/match), bien que ce ne soit pas très impressionnant. 60% des matchs gagnés (et 12% de nuls), cela demeure néanmoins à saluer et ferait de 72 points en fin de saison, soit 14 de plus que l'an dernier et garantirait la 3e place (le 3e du championnat a obtenu au mieux 70 points lors des quatre dernières éditions.) N'oublions pas non plus la coupe d'Europe, l'Inter ayant réussi à se qualifier sans trop de mal, même si sans briller (nul contre Bakou, défaite à Kazan.)

Le défi pour l'équipe sera donc de garder la tête froide, ce qu'elle n'avait pas réussi à faire après la victoire à Turin. Les ingrédients sont là, d'autant que les joueurs ne sont pas sous pression, personne n'attendant grand chose d'eux. On fera cela dit remarquer que le seuil d'incompétence n'est plus très loin de sorte qu'effectivement, à part une coupe d'Italie, honorablement figurer est le maximum que pourraient réussir des joueurs du modeste calibre de Nagatomo, Coutinho, Livaja ou encore Pereira.

Bilan du 2 août au 22 décembre
28 matchs, 15 victoires, 7 défaites, 48 buts marqués (1,71 b/m), 32 buts encaissés (1,14 b/m.)

NAPOLI

Cinquième, à deux points de la deuxième place, le Napoli réalise une première partie de saison honorable, tant les attentes étaient fortes du côté du San Paolo et des spécialistes qui plaçaient l'équipe entraînée par Mazzarri parmi les favorites pour le titre. Mais après un départ très prometteur (19 points sur 21), la défaite face à la Juve, sans combattre, a clairement brisé l'élan avec trois autres défaites (Atalanta, Inter, Bologne) durant les 10 matchs suivants.   

Le bilan face à ses concurrents directs est également mitigé avec deux victoires à domicile face à la Fiorentina et Lazio en début de saison, puis deux défaites (Juve, 8e journée; Inter, 16e journée) et un nul (Milan, 13e journée), les points positifs étant que le groupe n'a pas subi de défaite à domicile face aux grandes, comme la saison passée (3-1 face à Milan, 3-3 face à la Juve, 0-0 face à la Lazio), qu'il n'a été battu à domicile qu'une seule fois (Bologne, 17e journée), qu'il voyage mieux aussi qu'avant (16 points contre 9 l'an dernier) et surtout qu'il a 10 points de plus que l'an dernier.

Lui manque donc une victoire de renom qui finirait de convaincre Hamsik et Co de leur potentiel, à l'image de la belle victoire face à l'Inter l'an passé (0-3) qui avait frappé les esprits et placé l'équipe parmi les prétendants au titre. Mais pour cela, il faudra continuer d'être réaliste face aux petites équipes (victoires à Palerme, Sampdoria, Genoa, Cagliari, Siène) et tranchant à domicile (20 points sur 27.) En tout état de cause, ses indicateurs sont plutôt bons (5e attaque avec 33 buts marqués, 2e défense avec 17 buts encaissés), et l'équipe compte dans ses rangs un buteur hors pair (Cavani, 13 buts en 15 matchs.)

Mazzarri a fait légèrement évoluer son 3-4-3 en un 4-3-3, en fonction du placement de Maggio. A l'arrière on a donc Gamberini, Cannavaro et Britos; au milieu, quatre indiscutables que sont Maggio, Zuniga, Inler et Behrami; en attaque, trois autres piliers, Hamsik, Cavani et Insigne. L'équipe est donc bien connue, son jeu aussi, fait de passes rapides et d'attaques foudroyantes. Les difficultés à lancer le match (seulement 38% des buts marqués en 1e période) et à prendre le contrôle du jeu quand elle est menée au score (l'équipe a été menée au score à chaque fois qu'elle a perdu.)

C'est donc à la fois un problème de caractère et d'effectif car l'équipe finit par se fatiguer et n'a pas dans son effectif des joueurs pouvant entrer en 2de période et faire la différence. C'est plutôt problématique si l'un des titulaires venait à gravement se blesser. On n'ose penser à Cavani (39% des buts de son équipe) ni à Hamsik (8 passes décisives, autant que l'an passé.) Le défi pour 2013 sera là: garder l'intensité au sein d'un groupe qui risque de se fatiguer physiquement et moralement, notamment en cas d'élimination de l'Europa League, fortement possible à la vue du pénible passage en poules (3 victoires, 3 défaites.) 

Bilan du 11 août au 22 décembre
25 matchs, 14 victoires, 8 défaites, 47 buts marqués (1,88 b/m), 33 buts encaissés (1,32 b/m.)

Août 2012

A tout seigneur tout honneur. Les Italiens sont traditionnellement considérés comme les maîtres de la tactique. Si cela a pu être vrai pendant une trentaine d'années, des années 1960 aux années 1990, l'évolution du football moderne relativise cette affirmation. Il est néanmoins vrai que les Italiens, clubs comme spectateurs et commentateurs accordent une importance certaine à cet élément du jeu.

Nous nous limiterons ici à l'étude de 4 équipes, à savoir la Juventus, le Milan AC, l'Inter et le Napoli. Mais que les supporters ne s'offensent pas, l'ordre de présentation est uniquement déterminé par la quantité de titres nationaux remportés!

JUVENTUS DE TURIN

La Juventus a renoué la saison dernière avec la victoire en championnat, six ans (ou neuf ans) après, grâce à un style de jeu très reconnaissable: possession du ballon, active participation de tout le milieu de terrain et technique des attaquants.

Evoluant d'abord en 4-4-2, Conte est vite passé au 4-3-3, avant de finir la saison en 3-5-2 pour soulager ses milieux Vidal, Pirlo et Marchisio. Cela a fait monter d'un cran les ailiers, mais mis en difficulté Lichsteiner,  et acculé Chiellini en défense. Point fort la saison dernière (20 buts encaissés), celle-ci ne pourra pas cette année tenir 9 mois avec seulement 3 seuls stoppeurs indiscutables, ce qui explique l'arrivée de Lucio et Marrone.

L'acquisition d'Asamoah et Isla au milieu et de Giovinco en attaque fait penser que Conte alignera encore un 3-5-2, avec Chiellini, Barzagli et Bonucci en défense, Marchisio, Asamoah, Pirlo, Vidal et Lichsteiner/Isla au milieu et Vucinic/Giovinco et Matri/Quagliarella en attaque.

Avis: La Juve a doublé voire triplé les postes en prévision de la Champions League et devra intégrer des joueurs arrivés pour jouer. Le côté gauche est moins fourni que le droit et un attaquant hors pair manque toujours (Matri, meilleur buteur de l'an dernier, n'a inscrit que 10 buts.) Le tout apparait néanmoins très solide, même si moins affamé qu'avant.

Pronostic: 1er

MILAN AC

Le Milan a engagé une vraie cure de jouvance, avec le départ de presque tous ses joueurs historiques (Gattuso, Seedorf, Nesta, Zambrotta), et a préféré rajeunir (et s'enrichir), au risque de s'affaiblir, en se séparant de Thiago Silva et Ibrahimovic. C'est peut-être un pari  gagnant, d'autant que Milan part de haut (meilleure attaque et deuxième défense.)

Les recrues sont solides, sans être impressionnantes, à l'exception de Montolivo, voué à un poste proche d'un Pirlo. Les playermaker de cette année devrait être Boateng, qui a séduit supporters, entraîneur, dirigeants et médias (c'est peut-être beaucoup pour un joueur de 23 ans) et Montolivo.

Allegri mise donc sur un schéma plus équilibré qu'avant en 4-4-2, avec deux pointes, un meneur de jeu, flanqué d'un organisateur et d'un trublion, supportés par un autre milieu (Nocerino.) Le résultat est donc Antonini, Mexes, Antonini/Acerbi et Abate en défense, Nocerino,  Montolivo, Emanuelson et Boateng au milieu, et Pato et Cassano en attaque.

Avis: Beaucoup d'inconnues, mais un jeu sûrement plus séduisant et dynamique attend les Rossoneri. La défense semble fragile et l'attaque imprévisible. L'équipe est toutefois capable de se hisser très haut, mais devrait souffrir d'un banc pas assez fourni.

Pronostic: 2e

INTER MILAN

L'Inter de l'an dernier a amèrement tourné la page Mourinho, en changeant deux fois d'entraîneur, avant l'arrivée du jeune Stramaccioni (36 ans.) Elle a néanmoins réussi à accrocher l'Europe (6e), malgré 14 défaites et 55 buts encaissés (15e défense.)

En l'absence de liquidités, la défense devrait peu évoluer, tout comme le milieu défensif. C'est en attaque que les choses semblent plus mouvantes, avec la confirmation d'Alvarez (en lieu et place de Snejder?), en soutien de la nouvelle recrue Palacio et du désormais inamovible Milito.

Stramaccioni conserverait donc son 4-4-2, malgré la fragilité de son milieu. Il alignerait Zanetti, Ranocchia, Silvestre, Maicon/Nagatomo en défense, Obi, Cambiasso, Guarin et Alvarez au milieu, et Palacio et Milito en attaque.

Avis: La défense centrale parait tendre alors que les ailiers commencent à se faire vieux. Le banc comporte peu de joueurs jeunes de renom et la gestion du cas Snejder devrait encore être problématique.

Pronostic: 5e 

NAPOLI SSC 

Depuis son retour en Serie A (2007), le Napoli est redevenu un club qui compte, grâce à son président De Laurentiis, à deux brillants entraîneurs (Reja, Mazzarri) et une politique d'achat intelligente. Celle-ci est basée sur des recrutements de jeunes, souvent issus d'Amérique latine, pour le secteur offensif (Zuniga, Vargas, Lavezzi, Cavani), et sur un turnover assez soutenu (le plus ancien au club est P.Cannavaro, arrivé en 2007.)

Le départ de Lavezzi ne devrait pas trop poser de problèmes car son attaquant vedette n'a jamais été très prolifique (9 buts l'an dernier) et a plutôt été utile en qualité d'animateur. Avec Pandev, Cavani et Vargas, l'attaque est au point (3e attaque en 2012), contrairement à la défense (46 buts encaissés, 8e défense.) D'où l'arrivée de Fernandez et Gamberini.

Mazzarri ne devrait pas déroger à sa philosophie de jeu et son module en 3-5-2 avec Cannavaro, Aronica et Campagnaro voire Gamberini en défense, Zuniga, Gargano, Inler, Vargas et Maggio au milieu et Hamsik et Cavani en attaque.

Avis: De Laurentiis a bien compris qu'un banc était nécessaire pour bien figurer en Europe et en championnat et a doublé certains postes en conséquence. La défense a été renforcée, mais c'est peut-être l'animation offensive qui risque de pécher cette année. L'ensemble parait néanmoins très solide. 

Pronostic: 3e