Bien moins offensif qu'on ne le pense ce module ne consiste pas à disposer 4 attaquants statiques mais à insérer sur les flancs de l'attaque des joueurs qui peuvent être des attaquants, mais qui ont surtout pour vocation de soutenir les deux attaquants tout en faisant la liaison avec les deux milieux, trop peu nombreux pour être abandonnés.
Si ce module apparait donc plus ambitieux sur le papier que sur le terrain, il peut néanmoins être employé dans sa version maximaliste en cas d'extrême besoin, quand l'équipe doit absolument marquer un but. Il peut également exister si l'exigence du beau jeu ou la concentration d'attaquants de renom l'emporte sur toute considération tactique, à l'image des Galactiques du Real entre 2001 et 2005 (Raul-Zidane-Beckham-Figo-Owen-Ronaldo.) Aujourd'hui, le Bayern Munich adopte cette tactique avec Gustavo et Schweinsteiger au milieu et en attaque Ribéry à gauche et Robben à droite en soutien de Müller ou Kross, et Gomez. Comme pour le 4-2-2, trois options sont possibles.
a) 4-2-4 en "cerf-volant"
Rare et contraignante, la première option consiste à disposer un seul MD derrière un seul MC derrière les quatre attaquants.
Un problème demeure: les ailes sont sacrifiées et les milieux facilement débordables. La parade est alors de reculer un joueur d'un cran pour passer d'un 4-2-4 à un 4-3-3, ce qu'a fait la Juve de Conte en retirant un faux milieu, Krasic, le pendant à droite de Vucinic, au profit de Pepe, et reculant Marchisio derrière Vidal.
b) 4-2-4 à plat
La deuxième option est un milieu à deux récupérateurs et quatre attaquants dont deux sur les ailes (AL.) Son intérêt est d'offrir un jeu offensif sur toute la largeur de l'attaque avec des AL qui pénètrent dans la surface pour marquer et non focalisés à centrer comme le font les défenseurs latéraux.
Ce deuxième cas est délicat pour trois raisons: d'abord, l'équipe est véritablement coupée en deux, un reproche formulé au Real entre 2003 et 2006 sous Carlos Queiroz, Camacho, Luxemburgo et Lopez Caro. Ensuite, l'espace à couvrir par les MD est trop important. Enfin, la concentration des egos en attaque peut s'avérer difficile à gérer.
c) 4-2-4 en losange
La troisième option est un milieu à deux récupérateurs et quatre attaquants disposés en losange. Son mérite est d'occuper tout l'espace, d'éviter une trop grande rupture entre les MD et l'attaque et enfin gérer la concurrence entre les deux attaquants centraux.
a) 4-2-4 en "cerf-volant"
Rare et contraignante, la première option consiste à disposer un seul MD derrière un seul MC derrière les quatre attaquants.
Un problème demeure: les ailes sont sacrifiées et les milieux facilement débordables. La parade est alors de reculer un joueur d'un cran pour passer d'un 4-2-4 à un 4-3-3, ce qu'a fait la Juve de Conte en retirant un faux milieu, Krasic, le pendant à droite de Vucinic, au profit de Pepe, et reculant Marchisio derrière Vidal.
b) 4-2-4 à plat
La deuxième option est un milieu à deux récupérateurs et quatre attaquants dont deux sur les ailes (AL.) Son intérêt est d'offrir un jeu offensif sur toute la largeur de l'attaque avec des AL qui pénètrent dans la surface pour marquer et non focalisés à centrer comme le font les défenseurs latéraux.
Ce deuxième cas est délicat pour trois raisons: d'abord, l'équipe est véritablement coupée en deux, un reproche formulé au Real entre 2003 et 2006 sous Carlos Queiroz, Camacho, Luxemburgo et Lopez Caro. Ensuite, l'espace à couvrir par les MD est trop important. Enfin, la concentration des egos en attaque peut s'avérer difficile à gérer.
c) 4-2-4 en losange
La troisième option est un milieu à deux récupérateurs et quatre attaquants disposés en losange. Son mérite est d'occuper tout l'espace, d'éviter une trop grande rupture entre les MD et l'attaque et enfin gérer la concurrence entre les deux attaquants centraux.
Malheureusement, là aussi le schéma n'est pas idéal. Disposer les attaquants en losange consiste à utiliser l'attaquant le plus reculé à un poste qui n'est pas le sien et donc de le démobiliser, à moins que lui-même décide de ne pas respecter les consignes et dérive vers l'attaque.