Décembre 2012
PSG
On a déjà beaucoup parlé du PSG ces derniers mois grâce la personnalité de son désormais joueur emblématique, Ibrahimovic. Mais le club parisien a également été au centre des attentions pour ses résultats en dents de scie, alignant des très belles performances (quatre matchs gagnés 4-0 contre Bastia, Troyes, Evian et Valenciennes) et des contre-performances nombreuses (2 défaites à domicile et déjà 5 nuls.)
Si l'équipe d'Ancelotti possède une bonne longueur d'avance sur un certain nombre de ses concurrents, un des problèmes qui fait qu'elle ne pointe qu'à la deuxième place tient à la motivation et donc la constance des joueurs, symbolisée par la sporadique nonchalance d'Ibra et de Ménez et les déclarations de début de saison de Thiago Silva. Cela expliquerait que l'équipe n'ait réussi qu'une seule fois à aligner plus de deux victoires de suite (de la 4e à la 7e journée, suite à trois matchs nuls.)
Mais plus profondément, on peut se demander si le PSG est aussi fort qu'on ne le pense. Avec trois défaites, notamment face à Nice et Saint-Etienne, le bilan face aux concurrents de la première moitié du classement est assez décevant, le PSG n'ayant réussi à battre que deux équipes classées jusqu'à la 11e place. La prétendue supériorité de l'équipe parait donc à relativiser, d'autant plus que le PSG n'a marqué que 10 buts lors de ces 9 rencontres (contre 22 face aux "petites" équipes), en attendant la confrontation du 16 décembre face à Lyon.
A leur décharge, les Parisiens y ont rencontré des défenses très solides (Saint-Etienne, Bordeaux et Lille, respectivement 1ère, 3e et 4e meilleures défenses), bien que cela ne soit pas toujours vrai, puisque Rennes a la 8e défense et Lorient la 4e plus mauvaise. Peut-être que les résultats mitigés renvoient aussi à la motivation supplémentaire des adversaires à l'occasion d'une confrontation avec le favori des bookmakers et le chouchou des médias.
Malgré tout, le PSG n'est qu'à trois points de la tête et, en cas de victoire face à Lyon, il pourrait retrouver la première place, sans parler de l'avantage psychologique qu'il obtiendrait. Il a la meilleure attaque (32 buts en 17 matchs, soit 1,88 but par match) et la deuxième défense (12 buts, soit 0,7 but par match.) Mieux, son bilan global le place pour l'instant parmi les équipes les plus en réussite en Europe. Ses fondamentaux sont donc très bons et ce sera sûrement par sa régularité que l'équipe parviendra à gagner le titre.
On peut dans ce contexte faire confiance à Ancelotti, rompu à l'exercice de la gestion du stress, et aux (trop?) nombreux leaders (Thiago, Ibra, Ménez), pour être présent quand il le faudra. Le seul défi sera peut-être de ne pas trop compter sur ces seules individualités, si elles font défaut comme cela risque d'arriver en cas d'élimination en Champions au printemps. Les résultats en poule de la Champions en témoignent: les Parisiens concentrent toute leur attention sur l'Europe (5 victoires sur 6 matchs, 14 buts marqués et 3 encaissés), et moins sur la Ligue 1.
La bonne nouvelle est qu'Ancelotti ne s'est pas rendu prisonnier des mercenaires italiens et a su "inventer" d'autres joueurs devenus indispensables à l'équipe et qui lui donnent sa cohérence et peut-être même son efficacité. On pense à Matuidi en premier, mais également à Chantôme et, dans une certaine mesure, à Sakho en défense. Ces derniers semblent souvent réciter leur leçon tels des élèves bien assidus et concentrés, mais peut-être est-ce cela la clé pour progresser au niveau international?
En tout état de cause, les arbitrages sont définitivement rendus pour cette année, soit un 4-4-2 en losange, avec les Brésiliens en charnière centrale, Verratti en meneur reculé, Chantôme et Matuidi en milieu récupérateur, le second s'aventurant plus souvent que le premier en situation d'attaque, et Ménez et Ibra, libres de leurs mouvements en attaque. Les seules inconnues sont le rôle de meneur de jeu, vu l'inefficacité de Pastore, et l'ailier gauche, Ménez équilibrant par sa position étirée sur tout le flanc gauche une fâcheuse tendance de l'équipe à pencher à droite.
Bilan du 11 août au 14 décembre:
25 matchs, 15 victoires, 4 défaites, 46 buts marqués (1,84 b/m) et 15 buts encaissés (0,6 b/m.)
OLYMPIQUE LYONNAIS
Premier ex-aequo, l'OL termine l'année sur une bonne note. Nul doute que Rémi Garde y est pour beaucoup, lui qui a su tourner la page du "Grand OL" en remerciant les derniers "historiques" qu'étaient Lloris, Kaelstrom et Cris. Mais Garde a surtout apporté une autre mentalité ainsi que de la cohérence en défense et au milieu, des compartiments en perdition ces dernières années. Il n'a pas trop modifié l'attaque par contre avec Lisandro en électron libre sur la gauche, Gomis en pointe et Bastos en soutien à droite.
Le milieu de terrain fonctionne avec trois joueurs à l'image de la Juve de Conte, Gonalons jouant le rôle de vigie, et Malbranque et Fofana celui de milieux relayeurs, un trio pouvant être renforcé par Bastos en cas de besoin pour boucler en 4-4-2. A l'arrière, la défense est à quatre, avec Umtiti et Réveillère sur les ailes, en complément de Bisevac et Lovren, qui constituent la deuxième plus efficace charnière centrale du championnat (17 buts encaissés en 19 journées de championnat et imbattue dans 37% des matchs.) L'équipe est donc solide et capable de répondre présent lors des grands matchs nationaux (4-1 à Marseille, 0-1 à Saint-Etienne et à Rennes) et de l'Europa Ligue (premier et invaincu en poules), un constat particulièrement vrai pour les rencontres à domicile (31 points sur 36.)
Mais tout n'est pas parfait, loin de là et on notera deux problèmes. Le premier est mental car les joueurs peinent à se mobiliser pour toutes les rencontres, surtout quand il s'agit de jouer face à des équipes de second calibre (1-1 contre Evian et Sochaux.) En cas de forte adversité, l'équipe lâche également, petit à petit, comme on l'a vu face à Bordeaux (0-2), Nice (1-3), Toulouse (0-3) et Paris (0-1.)
Le second problème est lié au jeu. L'attaque est inconstante, capable de marquer beaucoup de buts en un match (5 contre Bastia, 4 contre Marseille, 3 contre Reims et Nice), mais, en général, elle est très peu prolifique (11 matchs avec un seul but marqué.) De plus, le jeu lyonnais est trop central, malgré les efforts de Lisandro pour tirer sur la gauche et de Malbranque pour casser les espaces.
Il est également peu inspiré en phase de possession, notamment parce que l'identité de jeu est principalement construite autour de la contre-attaque. De la sorte, confronté à une équipe solide en défense (PSG, LOSC) ou peinant à prendre les choses en main (Sochaux, Nancy), Lyon n'arrive pas à créer du jeu ni à mettre du rythme. Une des causes est le manque d'alternatives (en termes d'offre de jeu et de roulement), considérant la méforme (chronique) et les blessures de Gourcuff, Briand et autres Grenier.
A bien des égards, l'équipe actuelle rappelle celle du début des années 2000, quand la bande à Sonny Anderson s'apprêtait, sans le savoir, à dominer le football français (d'ailleurs l'équipe entraînée par Santini puis Le Guen évoluait déjà en une sorte de 4-3-3 avec Dhorasoo et Carrière en trublions du milieu.) Soyons néanmoins raisonnables car il est un peu tôt pour parler de cycle et il est surtout peu probable de rééditer de sitôt un cycle aussi réussi que celui du Grand Lyon 2001/08.
Bilan du 11 août au 22 décembre:
26 matchs, 16 victoires, 4 défaites, 48 buts marqués (1,84 b/m) et 28 buts encaissés (1,07 b/m.)
LOSC
Commé redouté en août, le LOSC connait une bien difficile saison avec sa 8e place en championnat, à 9 points de la tête, et son élimination sans gloire de la Champions League (5 défaites, 13 buts encaissés.) Mais c'est surtout l'esprit de fin de cycle qui restera comme le fait marquant du second semestre 2012 avec le départ de Landreau, la mécontentement de Debuchy et les possibles départs de Rudi Garcia mais aussi du président du club Seydoux.
Les indicateurs du LOSC en championnat ne sont pas si mauvais en fait: 5e défense, 7e attaque. Mais c'est loin à la fois des premiers (un peu plus d'un but par match, un tiers de buts marqués en moins que le PSG) et de ce qui a fait la réussite du club les dernières années (1.36 but par match contre 1.79 en saison 2010/11 et 1.9 en saison 2011/12.) Les points marqués sont aussi moins nombreux que par le passé: 29 cette année contre 36 l'an dernier (3e à la trêve) et 35 en 2010 (1er.)
Les raisons qui expliquent ce lent (mais bruyant) déclin sont connues: le départ de joueurs importants comme Hazard, l'arrivée de joueurs décevants (Martin, Kalou) et la titularisation de seconds couteaux (Payet.) A cela on ajoutera le manque d'appétit d'une équipe qui a beaucoup gagné ces dernières années. Enfin, la mauvaise gestion du stress et de la nouvelle notoriété du club par l'encadrement est aussi dans le chaos des derniers mois.
Enfin, il faut évoquer la tactique, trop simpliste, et le jeu, trop emprunté, qui ne peut pas permettre au LOSC de bien figurer cette année. Orphelin de Hazard (20 buts, soit 27%), le jeu du LOSC repose sur le rythme imprimé par Balmont au milieu, les montées de Digne sur le côté gauche et l'appui en attaque de Roux. Privés de ballons ou servis dans des conditions difficiles, les attaquants marquent peu (6 buts pour Payet et Roux, 2 pour Mendes), sans parler des milieux (2 buts pour Kalou, 1 pour Balmont et Pedretti.)
On peut espérer que Garcia prendra davantage de risques en 2013 en titularisant plus souvent les jeunes pousses (Wade, Bruno), quitte à mettre sur le banc les prétendus tauliers voire à changer sa tactique son classique 4-3-3 qui était certes efficace quand il s'agissait de titulariser Sow, Gervinho et Hazard, mais qui ne l'est plus quand on compte sur Martin, Pedretti ou Roux. Pourquoi ne pas rajeunir l'équipe et tenter un 4-5-1, avec Bruno en attaque, soutenu par Payet, Wade et Mendes, devant Mavuba? Lille a besoin de folie.
Bilan du 11 août au 22 décembre:
29 matchs, 11 victoires, 10 défaites, 34 buts marqués (1,17 b/m) et 32 buts encaissés (1,10 b/m.)
OLYMPIQUE DE MARSEILLE
L'OM s'en sort plutôt bien à la trêve hivernale avec sa 3e place au classement (mais 1er ex-aequo au nombre de points), un résultat inespéré vu le chamboulement à l'intersaison et le départ de Deschamps. De plus, l'équipe tient mal les chocs face aux grandes (défaites contre le PSG, Bordeaux, Lyon, Lorient), sans parler de la débâcle en Europe (défaites contre M'Gladbach, Limassol et Fenerbahce.) Enfin, les joueurs de Baup ont également craqué contre des équipes moins renommées telles que Troyes (0-1) ou Valenciennes (4-1.)
Alors qu'y a-t-il à sauver? Bien plus qu'on ne le croit en fait. D'abord, il ne faut pas oublier le très bon début de saison (6 victoires d'affilée) et les 38 points pris, soit 10 de plus que la saison dernière. Ensuite, la défense est relativement solide avec 20 buts encaissés en 19 matchs, et neuf matchs sans le moindre but pris. Enfin, non seulement Gignac a ressuscité (6 buts en 12 matchs), mais la confiance aussi, comme le sursaut (9 points sur 9) après la gifle de Lorient (0-3 le 9 décembre 2012).
Ce bilan plutôt bon est le fruit du travail de Baup qui a imposé un 4-2-4, recentré Valbuena derrière J.Ayew, fait confiance à Barton en milieu récupérateur et stabilisé la défense à quatre, composée de Fanni et Morel sur les ailes et Nkoulou et Mendes dans l'axe. La répartition des tâches est donc claire et les errements du récent passé (qui pour succéder à Diawara? Faut-il titulariser les deux frères Ayew? Que faire de Gignac?) sont oubliés.
L'OM ne crée pas beaucoup de jeu (moins de 10 tirs au cours de la moitié des matchs joués, notamment contre PSG, Bordeaux, LOSC, Saint-Etienne) et score assez peu (24 buts en 19 journées de championnat), plaçant ainsi les Olympiens au 12e rang. Mais son atout premier est que ses joueurs sont très réalistes et concèdent peu de matchs nuls (2 contre 5 pour Paris et Lyon.)
Enfin, fait non négligeable, et qui explique pourquoi l'OM est si bien placé malgré son attaque et son ratio de 2 points marqués par match, est la faiblesse des adversaires ou, dit autrement, le fait que ces derniers n'ont pas encore pris leur envol. En effet, les leaders des autres championnats oscillent autour de 2,45 points marqués par match (sauf Barcelone qui totalise 2,88 points); avec un tel ratio, le leader aurait 46 points et l'OM aurait donc 8 points de retard au classement. En l'absence de recrues au mercato, considérant ses faibles indicateurs et malgré l'essoufflement du printemps de Lyon et PSG engagés en Europe, l'OM devrait décrocher de la tête pour retrouver un rang à la hauteur de ses ambitions du début de saison, soit entre la 3 et la 6e place.
Bilan du 2 août au 22 décembre:
30 matchs, 15 victoires, 9 défaites, 38 buts marqués (1,26 b/m) et 35 buts encaissés (1,16 b/m.)
Août 2012
Quatre clubs dominent le paysage footballistique, ou médiatique, français depuis quelques années, à savoir l'Olympique de Marseille, le Paris Saint Germain, l'Olympique lyonnais et le Lille Olympique Sporting Club.
PSG
Après 3 Coupes de France (2004, 2006 et 2010) et une Coupe de la Ligue (2008) en dix ans, le PSG devrait maintenant s'installer de façon durable au sommet du football français grâce à un ambitieux recrutement (plus de 200 millions d'euros en un an) qui a permis l'arrivée de l'"Italian connection" (10 joueurs ont évolué dans la Serie A, plus l'entraîneur.)
Il n'est pas sûr néanmoins que tous ces joueurs soient titularisés car ils sont dans leur majorité portés vers l'attaque (Menez, Motta, Pastore, Verratti) et les supporters pourraient aussi ne pas l'accepter. En tout état de cause, l'équipe alignée devra inclure une dose de tactique et une bonne dose de politique.
Le transfert d'Ibrahimovic va contraindre Ancelotti à s'adapter. Il aura le choix entre un 4-4-2 avec Lavezzi en retrait ou avec milieu offensif (Pastore?) sacrifié, à moins qu'il opte pour un 4-3-3 qu'il n'a que rarement tenté. Nous aurions donc un 4-4-2 modulable en 4-3-3 : Maxwell Thiago Silva, Alex et Jallet en défense, Menez Thiago Motta Cissokho et Nene voire Pastore au milieu, Ibrahimovic et Lavezzi en attaque.
Avis: Malgré les apparences, l'effectif parisien n'offre pas beaucoup d'options à Ancelotti. L'absence de banc à la hauteur des titulaires peut être un problème. De plus, il devra motiver les célébrités pour tous les matchs, éviter l'esprit mercenaire
de ceux-là et conserver une bonne ambiance entre le clan italien et le
clan français. Enfin, le jeu risque d'être technique, mais trop central.
Pronostic: 1er
OLYMPIQUE LYONNAIS
L'OL 2012/13 ne ressemble plus en rien à l'OL du dernier titre, acquis il y a déjà 4 ans et dont subsistent que les vieux routards: Lloris, en partance, Cris (35 ans), Réveillère (32ans) et Källström (30 ans en août.) L'équipe dispose toutefois encore de très bons joueurs, comme Lisandro, Bastos ou Cissokho.
Ces derniers devraient former l'ossature d'une équipe qui joue la carte de la continuité, l'équilibre du 4-4-2 de l'an dernier ayant satisfait, malgré la 4e place, à 10 points du 3e et 18 points du 1er. Ceci dit, la présence au milieu de terrain de 10 joueurs âges au maximum de 23ans trahit l'ambition de Garde de rajeunir l'équipe et adopter de nouvelles combinaisons.
Dans ces conditions, difficile d'imaginer à quoi ressemblera l'équipe-type de l'OL. A priori, nous aurons encore droit au 4-4-2, avec Réveillère, Lovren, Cris (ou Umtiti) et Dabo en défense, Gonalons, Källström, Grenier, Bastos au milieu et Lisandro et Gomis en attaque.
Avis: En l'absence d'arrivée spectaculaire, l'équipe devra compter sur ses forces (l'attaque) et régler ses problèmes en défense (51 buts encaissés, 14e défense.) De plus, Garde devra insérer des nouveaux joueurs s'il veut créer la surprise.
Pronostic: 2e
LOSC
Le LOSC n'en finit pas de créer la surprise sur le marché des transferts, en allant chercher des vedettes internationales (Kluivert, Cole), toujours décevantes. Ces recrues ont plutôt servi à porter un coup de projecteur sur le club car la vertu première du LOSC est plutôt d'inscrire son équipe dans la durée et faire jouer des "travailleurs" à côté de quelques joueurs d'exception (Hazard.)
La clé des saisons 2010/11 et 2011/12 fut la défense (respectivement 36 et 38 buts encaissés, 1ère et 2e défense) et l'étonnante stabilité des performances (76 points et 68 buts marqués en 2011 et 74 points et 68 buts marqués en 2012.) Mais en l'absence de renouvellement et d'objectifs concrets, le déclin semble inéluctable.
Bien que prestigieuses, les recrues risquent de ne pas suffire, le LOSC
perd petit à petit ses meilleurs éléments (Rami, Gervinho, Cabaye, Hazard) et voit les autres avancer dans l'âge (Landreau, Rozenhal, Balmont, Pedretti, Beria.) La formation initiale devrait compter Beria Chedjou Basa/Van Dam et Debuchy en défense, Mavuba, Pedretti et Martin au milieu, et Kalou, Roux et Payet en attaque.
Avis: Pas sûr que Kalou réussisse à porter toute l'attaque comme l'a fait
Hazard, ni que Martin pallie Pedretti ou Balmont. Garcia sera sûrement amené à
souvent changer son 4-3-3 pour résoudre les problèmes qui ne manqueront pas d'apparaître
très vite dans tous les compartiments. Peut-être passera-t-il à un 4-4-2, avec Kalou en retrait ou Martin et Pedretti ensemble avec des ailiers venant soulager un milieu trop statique.
Pronostic: 7e
OLYMPIQUE DE MARSEILLE
Après 7 années classé dans les 5 premiers, l'OM de la saison passée a révélé la fin de deux cycles, le premier, court (3ans) de Didier Deschamps, couronné par 1 championnat et 3 Coupes de la Ligue consécutives. Le second, plus long, est celui qui a porté le club depuis 1993 à la conquête de son fameux 10e (ou 9e) titre. La tension tombée, il s'agit désormais de reconstruire.
Cela se fera avec Elie Baup et les deux principaux chantiers seront la confiance d'une part (14 défaites, contre 6 les deux années précédentes), et l'attaque d'autre part (45 buts marqués, soit 23 de moins que Montpellier, 24 de moins que l'année du sacre et surtout un de moins qu'Auxerre, dernier du classement.)
Baup devrait proposer une nouvelle tactique et légèrement sacrifier le bloc défensif de son prédécesseur (2e en 2009, 3e en 2011 et 6e en 2012) pour encourager plus d'attaques sur le côté.
Avis: Beaucoup pensent que l'OM ne devrait pas briller cette année car le recrutement est négligeable et les cadres sont vieillissants (Diawara 34 ans, Cheyroux, Diarra et Fanni 31 ans. Mais un entraîneur expérimenté et motivé et d'inévitables révélations permettront au club de bien figurer. La défense devrait faire moins bien que l'attaque.
Pronostic: 4e